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Le Siege de Neverwinter

Si chaud….je sentais une aura réconfortante entourant mon corps, ravivant mon âme…Sylvanus…
J’ouvrais difficilement les yeux.
Une jeune prêtresse était agenouillée auprès de moi, le symbole de Sunie pendant autour du cou, elle refermait mes plaies grâce à la lumière des dieux.

 


Son visage était fin, ses traits allongés, les oreilles légèrement pointu, ses yeux fermés dans

une intense concentration.

C’était comme si un intense bonheur parcourait mon corps, une chaleur brulante mais bienfaitrice.
C’est à cette instant que je remarquais une autre personne  agenouillé à côté de moi a même le sable,

un soldat de Neverwinter.

Le bruit du ressac me vrillait la tête et l’impression d’avoir été écrasé  par une meute de Worg était tenace.

Le jeune garde et la prêtresse m’aidèrent à me lever.

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Je n’avais plus que des haillons sur moi, soutenu par ses sauveurs nous avancions vers un camp un peu en amont. Une fois installé auprès du feu, la jeune femme me conseilla le repos puis reparti vers la place à la recherche d’autres rescapés. Le soldat quant à lui revient vers moi avec des vêtements sec et une écuelle de ragout. Je prie à peine le temps de le remercier, l’odeur avait réveillé un appétit d’ogre.
Le jeune homme éclata de rire, lorsque je failli m’étouffer  en mangeant trop vite. Wilfred n’était pas soldat depuis longtemps, lorsque de Valindra décida d’assiéger Neverwinter quelques jours plutôt il fut enrôler comme jeune recrue.

Il n’avait pas la carrure d’un soldat, trop jeune et sans expérience face à cette menace meurtrière.
Avais été aussi  innocente un jour.


J’avais commencé à reprendre quelque force quand on entendit crier le garde à l’entrée du camp. Des ennemis faisaient route vers nous, et le nombre ne cessait de croitre. Je demandais à Wilfred ou trouver une arme et il me remit la dague qu’il avait à la ceinture me demandant de ne pas bouger d’ici.
Prestement j’enfilais  la tenue qu’il m’avait ramener peu avant, un pourpoint de cuir et une bonne paire de botte ne serai guère de trop.
-Tout le monde au combat, ce n’est rien par rapport à ce que nous avons déjà vécu ! cria un homme, un gradé semblait-il. Bien plus vieux que Wilfred et moi.
-Oui mon lieutenant !
Wilfred m’appris que c’était le lieutenant Linkletter, en charge de son bataillon.


Déjà un groupe de mort vivant, arrivait à la porte du camp. Je me ruais sur le groupe a ma portée, assignant  de violent coup de dague avec la force qui me restait.
Le groupe était beaucoup moins important qu’on ne l’eu cru, le reste des adversaires se dirigeaient vers l’entrée de la ville.
Poursuivant les assaillants je me retrouvais au pied d’une gigantesque muraille, un pont immense me séparait d’elle. Wilfred sur mes talons, j’aperçu sur le pont la reine Liche  essayant de faire céder les portes de la ville.
Mais seul que faire ! Non, je n’étais pas seul, Wilfred était avec moi et le reste des soldats ne tarderai pas je devais juste gagner du temps.

 

La traversée de la horde de goules s’étalant de part et d’autre du pont, n’était pas aisée.
J’étais long d’avoir recouvré toute ma force. Et devant moi a quelques centaines de mètres, elle était le Fléau de Faerun celle que c’était venu détruire.
Je n’étais plus qu’à quelque mètre. Valindra posa son regard de glace sur moi, un rictus éclaira son visage décrépi et dans un éclair elle fit venir à elle un colosse.
Une créature de légende tout de muscle et de peau en décomposition, un annonciateur du chaos.
La brute chargea directement vers moi, a cette instant Wilfred m’écarta du chemin pour que j’évite la confrontation mais lui fut projeté vers une colonne du pont.

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Je me jetai sur la créature, tentant de déchainé tout la force qui me restait pour l’abattre. Sa main m’attrapa, je senti l’étreinte se resserrer sur mon torse, Sylvanus pitié. Un sifflement retenti à cette instant, puis plusieurs, je vis se figer des centaines de flèches dans le corps de l’annonciateur qui commença à vaciller. Profitant de cette opportunité, s’enfonçait ma dague dans sa poitrine de toutes mes forces.
Traversant les chairs putrides, s’avançait toujours plus loin, il tituba de plus belle et s’effondra ma lame fiché a jamais dans sa poitrine.
Je saisi l’épée de Wilfred à terre et me lançai, remplit de rage vers Valindra. Son cri strident retenti, figeant sur place tout être vivant.
Elle avait disparu …
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Nous avions gagné, enfin le siège de Neverwinter était finit. Je cherchais Wilfred du regard pour fêter avec lui cette réussite mais ne le vis pas. Au bout du bon les soldats se réjouissaient bruyamment mais je ne voyais pas le jeune soldat parmi eux.
Wilfred était toujours à terre, il n’avait pas bougé.

 

Je lâchais l’arme et couru aussi vite que je pouvais auprès de lui. Son corps gisait contre le parapet, les yeux encore ouvert mais sans vie.

Je ne pus retenir une larme  coulant sur ma joue lorsque je lui fermais les yeux, il était mort à cause de moi lui aussi.
Il n’y avait plus rien à faire  déjà les soldats emportait son corps.

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Le lieutenant Linkletter avait posé sa main sur mon épaule, il me conseillait de prendre du repos à l’auberge proche d’ici sur la côte de l’épée.

J’avançais  d’un pas maladroit vers ce lieu,  « Le nid douillet », une bonne nuit de sommeil et je serai prête a traqué Valindra.

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