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Après quelques jours en mer, sous la tutelle bénéfique des dieux, une terrible tempête fit rage.
En l'espace d'un instant,le ciel s'illumina de mille feux sous le chahut sonore des éclairs , déchaînant contre nous sa colère  au milieu des eaux indociles et vagabondes….
Le navire tanguait avec une violence titanesque. Les marins refermaient les voiles à la hâte et s'affairaient sur le pont principal. On les entendait hurler des ordres depuis les cabines, mais leurs efforts étaient vains et les éléments redoublaient de violence. Un hurlement couvert à demi par le cri du vent venant de se faire entendre, le marin posté en haut du grand mât venait de tomber, s'échouant au cœur des vagues en furie.
Au bout de quelques minutes, ils n'eurent plus guère le choix,  abattre les mâts était pour nous l' unique chance survie. Mais rien n'y faisait, c'est a cette instant que j'aperçu une ombre au coeur du ciel ténébreuses,les vagues venaient de projeter l'embarcation sur les récifs et l'eau pénétrait désormais habilement la coque.
Le bateau sombrait dans les eaux tumultueuses,et l'ombre semblait devenir de plus en plus immense, rien ne me serai donc épargnés.
Partout des cris, des hurlements d'hommes et de femmes terrorisés, certains courraient affolés sur le pont, d'autres aidaient les marins débordés. Je ne savais que faire, j’étais la tetanisé quand une vague submergea le pont et je me projeta dans l'eau.
Je vis le navire de nouveau recouvert par les eaux et brusquement le ligne de flottaisons fut sous le niveau de la mer. Une gigantesque créature sorti des nuages. Un immense dragon mort-vivant se tenait au dessus du navire, la lumiere morte qui brulait dans son corps d'un éclat bleuté embrasa le pont. L’embarcation en flamme finit  par être mis en pièce par l'animosité incontrôlable des lames marines. Tout sans exception fut englouti par les eaux noirs.
Non je ne pouvais y croire, je ne voulais pas voir la froideur de la mort s'immiscer encore autour de moi.
Seule en mer, ballotté au gré des vagues, luttant contre l'eau et le froid… il ne restait que moi , accrocher a une planche, plus que moi de cette expédition.
Je sentais les vagues glaciales me geler les sang, mon coeur ralentissait, pourquoi vivre, tout ce que j'aimais avait déjà disparu, pourquoi vivre seule, toujours seule.
Épuisée, je commencais a perdre connaissance quand une chaleur familiere m’entoura…

La Traversée

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